Fougère et Châtaigner

Se perdre au coeur du brasier
Fougère et Châtaigner
Jusqu’à dépasser l'aveuglement intenable
Atteindre enfin la noirceur insondable
Au-delà des visibles
Des peurs irrépressibles
Me souvins-je avoir poussé
Un long cri inhumain,
Inanimal ?
Ai-je perdu mon âme
Si j’en avais une
Ai-je vendu mon âme
Pour une chacune
Au hasard d’un trottoir ?
J’étais…
Si seulement j’avais été…
Je syllabe mes langueurs
Monotones
Je grisonne
Mes horizons sans fins
Je mélancolie
Mes automnales matins
Je m’égare et me perds
Je joue et je mystère
C’est ainsi et n’y puis
Les jours de pluie
Je colin maillard
De drôles de vers
Chez la môme zanzi
Là bar
Au delà des mers
Et des mots.
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